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La mort des étoiles

Au bout d’un certain temps (ce certain temps que l’on peut remplacer par des milliardsd’années), quand il ne reste plus assez de gaz pour alimenter le noyau, l’étoile meurt.

SCENE I Les étoiles de la taille du Soleil et plus petites En mourant, les étoiles de la taille du Soleil (ou plus petites) gonflent et virent au rouge. Ce sont alors des géantes rouges. Elles éjectent lentement dans l’espace leurs couches extérieures de gaz, appelées nébuleuses planétaires (qui n’ont rien voir avec les planètes, mais...) Et après tout ça, que reste-t-il ? Il reste juste une petite naine blanche (en gros, pour ceux qui ne liraient qu’à partir d’ici, c’est une étoile presque morte ; qui arrive à la fin de sa vie, quoi !). Celle-ci est à peu près de la taille d’une planète et, pour sa taille, est très lourde et très dense. Avec des proportions plus terrestres, c’est comme une bille aussi lourde qu’une voiture (je plains les astronomes qui l’ont fabriquée :D). Parce qu’elles sont si denses, les naines blanches engendrent une force d’attraction énorme. Elles finissent par refroidir et disparaître (heuresement, pasque, si toutes les étoiles mortes étaient restées des naines blanches hypergigamégalourdes, le pauvre univers...).

SCENE II Les étoiles plus grosses que le Soleil

Les étoiles plus grosses que le Soleil se font bien remarquer avant de mourrir. Elles gonflent et deviennent d’énormes étoiles bien rouges : les supergéantes rouges. Après avoir bien grossi, c’est tout simple ; elles explosent. Notons au passage que l’explosion s’appele supernova (supernovae au pluriel) Dans la galaxie de la voie lactée (celle où nous nous trouvons en ce moment), on a observé 4 supernovae au cours des 1 000 années écoulées. Elles ont brillé très très très beaucoup fort pendant quelques jours, puis ont disparu. Les supernovae produisent une couche de gaz et de poussière en expansion rapide, contenant au milieu une petite étoile en rotation (appelée étoile à neutrons), qui est encore plus dense qu’une naine blanche (reprenons nos proportions terrestres : disons... une bille qui ferait le poids d’un immeuble de 40 étage). Certaines étoiles à neutrons émettent un rayonnement qui balaie l’espace sous l’effet de leur rotation ; ces étoiles s’appelent des pulsars, mais nous en reparlerons plus loin dans le détail.

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Deux choses sont infinies : l'univers et la bêtise humaine, quoique, pour l'univers, je n'en ai pas acquis la certitude absolue.